Voici maintenant quatre
ans qu’Elise met au cœur de son travail la question du corps, de l’empreinte,
des frontières et des limites, du « ce qu’il y a entre ». Tout cela est mis en
œuvre par le dessin et mais aussi en usant de l’outil photographique. Des corps
qui naissent les uns des autres, co-naissent l’un à l’autre. L’empreinte de sa
peau se pétrissant du dessin d’un autre corps, celui du modèle. La lutte entre
ces corps hétérogènes ; leur fusion malgré tout.
Un jeu d’empreinte naît
également à travers l’outil photographique. A partir de ses cheveux, Elise
cherche à ouvrir tout un champ exploratoire. Les photogrammes, s’étalant comme
de l’encre, se confondent avec la gravure ou le dessin, oscillent entre animal
et végétal, mouvement du corps et paysage, densité et légèreté. Les frontières
à nouveau se brouillent, luttent et interrogent.
"Quand le corps se
met en oeuvre et cherche sa place à la jonction de l’injoignable.."
© Dcen
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