dimanche 28 juillet 2013

Saiko


Saiko est une artiste avec déjà plusieurs expositions à son actif en Belgique et au Japon.

Depuis quelques temps, elle développe une thématique liée à la métamorphose du corps humain et tente d’en approcher le sens au plus près, à l'aide de techniques très diverses dans différentes disciplines artistiques : textiles, produits alimentaires, photographies, vidéos etc. Elle poursuit son concept qu'elle appelle «Visualization of Invisibility». Ses travaux consistent à concevoir et à relever des choses habituelles et ordinaires de notre vie quotidienne. Le foyer de son monde a pour sujet la métamorphose du corps ; pour cela elle se crée un univers de fiction en travaillant sur la cellule, la peau, les organes, la graisse, etc. Le but de son travail est de mettre en parallèle le système organique à partir duquel elle travaille et les systèmes plus vastes qui organisent la vie sociale. Elle propose donc de mettre en question le système actuel et toutes les idées générales qu'il véhicule.

Série Inside.

Le but de ces travaux est de faire penser à l’intérieur du corps.


Ces images présentent une fiction des entrailles. La réalité dans cette fiction est que ces pseudo-organes pourraient être assimilés à l’intérieur du corps et devenir de vrais organes. C’est-à-dire que ces organes imaginaires représentent soit une coupe d’organes sectionnés, soit une coupe dans un chou-rouge. L’image peut avoir un double sens.

La conscience commune du corps permet d’évoquer du sens par des pseudo-organes imaginaires.




"Mutation E" 
"Mutation D" 
"Kokoro ver. Mutation" (Saiko Maeda x Cypris Laboratorium)



"Inside C" 




© Saiko MAEDA 



jeudi 25 juillet 2013

Elise


Voici maintenant quatre ans qu’Elise met au cœur de son travail la question du corps, de l’empreinte, des frontières et des limites, du « ce qu’il y a entre ». Tout cela est mis en œuvre par le dessin et mais aussi en usant de l’outil photographique. Des corps qui naissent les uns des autres, co-naissent l’un à l’autre. L’empreinte de sa peau se pétrissant du dessin d’un autre corps, celui du modèle. La lutte entre ces corps hétérogènes ; leur fusion malgré tout.

Un jeu d’empreinte naît également à travers l’outil photographique. A partir de ses cheveux, Elise cherche à ouvrir tout un champ exploratoire. Les photogrammes, s’étalant comme de l’encre, se confondent avec la gravure ou le dessin, oscillent entre animal et végétal, mouvement du corps et paysage, densité et légèreté. Les frontières à nouveau se brouillent, luttent et interrogent.












"Quand le corps se met en oeuvre et cherche sa place à la jonction de l’injoignable.."




© Dcen